Un programme multimodal qui se veut pratico-pratique pour les soignants
 

Lors de ces campus, au travers d’études de cas concrets, les professionnels de santé peuvent se projeter sur des tableaux cliniques similaires à leur pratique. Ils permettent d’attirer l’attention sur les populations atteintes de cancer les plus à risque de complications : patients dépistés sarcopéniques ou dépressifs, personnes les moins en forme et les plus sédentaires, patients âgés et/ou fragiles…
 

« Nous avons voulu partager des conseils pratiques comme par exemple le financement, l’organisation des services, les obstacles du côté du patient, les populations à cibler en priorité … pour que chaque participant reparte avec des outils concrets et accessibles pour mettre en place une organisation de préhabilitation dans son service », explique Dr Bruno Raynard, Membre du Comité Scientifique PREHAB et Référent Nutrition à l’hôpital Gustave Roussy de Villejuif
 

Centré sur le patient, le programme PREHAB lui donne un rôle actif dans son rétablissement
 

La prise en charge en oncologie dans le cadre d’un cadre d’un programme de Préhabilitation repose sur 3 piliers complémentaires : le soutien Nutritionnel, l’Activité Physique Adaptée et le soutien Psychologique.

Ces 3 piliers concourent à optimiser l’état général du patient. Le support nutritionnel permet de prévenir ou traiter une dénutrition et la mise en place d’un programme d’activité physique adaptée permet de potentialiser ce soutien nutritionnel. Ces deux interactions couplées à un soutien psychologique visent à promouvoir le bien-être mental du patient et le motiver à prendre part à ces interventions nutritionnelles et physiques.

Au-delà de la prise en charge de la maladie, cet accompagnement du patient est un investissement sur le long terme : moins de complications post-opératoires, des durées de séjour à l’hôpital plus courtes, une meilleure force musculaire, une baisse de la fatigue etc.

 « Dans son parcours de soin en oncologie, le patient est souvent dépendant de l’expertise du corps médical. Avec la préhabilitation, il se ré-approprie sa santé et se sent acteur de sa prise en charge »,  avance le Dr Rabia Boulahssass (Onco-gériatre au CHU de Nice)
  

Les patients se préparent au traitement en promouvant des comportements sains. Ils peuvent avoir un rôle actif dans leur rétablissement : pratiquer un renforcement musculaire en autonomie, des techniques de relaxation ou encore appliquer des conseils diététiques. Ils sont ainsi au centre d’une prise en charge pluri-disciplinaire, qui fait intervenir des diététiciens, des préparateurs physiques spécialisés dans l’Activité Physique Adaptée (APA) ou encore des psychologues ou sophrologues.

Finalement, ils se sentent responsabilisés, motivés et maîtres de leur santé, sur un programme qui va au-delà de la maladie et qu’ils peuvent poursuivre après leur traitement.
 

Fresenius Kabi France est engagé en oncologie auprès des cliniciens depuis plus de 15 ans
 

Depuis 2005, Fresenius Kabi France sensibilise aux problèmes de dénutrition en oncologie et à l’importance d’une prise en charge nutritionnelle adaptée. Avec les études NutriCancer 2005 et NutriCancer 2, Fresenius Kabi France a étudié la prévalence de la dénutrition chez les patients atteints de cancers métastatiques et la perception de leur état nutritionnel pour une meilleure prise en charge. En 2013, l’étude Kalivie mesurait la qualité de vie des patients atteints de cancer traités par nutrition parentérale à domicile.

Depuis une dizaine d’années, les équipes de Fresenius Kabi accompagnent les pharmaciens et préparateurs hospitaliers, aux bonnes pratiques de manipulation et à l’optimisation des techniques de préparation des cytotoxiques.

En 2021, Fresenius Kabi France rend public les résultats de l’étude SCAN, qui avait pour objectif principal d’évaluer la prévalence de la sarcopénie en France chez les patients atteints de cancers métastatiques (poumon, rein, côlon, sein, prostate).