Portrait métier de Rudy, Ingénieur Méthodes Industrielles
Quel est votre métier ?
Je suis Ingénieur Méthodes Industrielles, dans le service Sustaining Engineering. Notre rôle est de gérer les lignes de production sous deux aspects. L’aspect industrialisation consiste à créer et mettre en place les nouvelles lignes de production pour les nouveaux produits. Le deuxième aspect, c’est le maintien et la garantie de la performance des lignes actuelles dans le cadre de l’amélioration continue.
Dans mon quotidien, je travaille en collaboration avec plusieurs équipes, notamment les chefs de service et de projets ainsi que l’équipe de test du Sustaining Engineering afin de profiter de leur expertise et de leur connaissance des produits pour mener à bien différents projets.
Quel est votre parcours chez Fresenius Kabi ?
J’ai pratiquement commencé ma carrière professionnelle chez Fresenius Kabi et mon poste a beaucoup évolué depuis le début. Je travaille dans l’entreprise depuis deux ans, tout d’abord en tant qu’intérimaire et je suis en CDI depuis Septembre 2018. Au tout début, la fonction que j’occupe n’existait pas en tant que telle, je suis rentré en tant que référent de ligne.
Cette fonction a ensuite été scindée en deux services : les ingénieurs méthode industrielle et les techniciens support production (qui aujourd’hui travaillent dans le service maintenance au contact direct avec les lignes). Les ingénieurs méthodes n’interviennent plus sur le support niveau I aux lignes de production.
Nous traitons en priorité les problèmes techniques plus complexes qui génèrent une évolution de ligne ou des projets d’amélioration continue.
Qu'est-ce qui vous plaît dans votre métier ?
Ce qui me plaît c’est la recherche de l’amélioration, le fait de toujours tendre vers de meilleures solutions.
Je travaille sur la performance mais aussi sur l’ergonomie qui sont deux aspects très importants pour moi. Beaucoup de personnes vont travailler toute la journée sur les lignes et avec les outils que j’ai proposés.
Ce qui me plait aussi c’est le travail en collaboration avec les autres équipes et en particulier la production avec laquelle nous avons de très bonnes relations. Les personnes y sont à la fois ouvertes au changement et capables de nous transmettre des remarques franches et constructives.
Quelle est sa spécificité ?
Ce qui est vraiment spécifique, c’est que j’occupe l’un des postes les plus proches de la production et qui permet la meilleure compréhension de ses enjeux.
De plus, je pense qu’il y a une certaine philosophie dans la création et l’amélioration continue, il faut du bon sens pour mettre en œuvre et en application des connaissances qui peuvent être très techniques mais en faire quelque chose de très simple et naturel à l’utilisation. Cela demande beaucoup de réflexion technique en amont pour arriver à un résultat le plus simple et le plus pratique possible.
Il faut aussi être toujours à l’écoute des autres, pour conserver nos bonnes relations avec les autres entités de l’entreprise, la production en particulier. C’est grâce à leurs retours que nous pouvons continuer à concevoir de nouvelles solutions et améliorer leur quotidien.
En quoi votre fonction est-elle incontournable pour nos clients ?
Je pense qu’elle est incontournable dans la mesure où nous garantissons la performance de la production, on contribue énormément à la vie de l’atelier. Nous sommes là pour aider les équipes et les opérateurs à atteindre leurs objectifs ce qui derrière a un impact sur les commandes qui sont ainsi honorées dans les temps et de haute qualité.
Nous recevons les retours directs de nos clients suite aux problèmes qu’ils ont pu rencontrer, nous faisons de notre mieux pour les éliminer et ce travail commence en production.
Et pour demain … ?
Pour demain je pense qu’il faut continuer notre démarche d’amélioration continue, toujours aller chercher plus loin et plus pratique, peut-être aussi en modernisant l’atelier.
Il se peut que demain nous ayons l’opportunité de travailler avec des machines plus automatisées ou aller vers ce que l’on appelle la cobotique. Ce sont par exemple des robots qui vont attraper des pièces et les mettre en place pour que l’opérateur puisse les assembler. C’est ainsi que je vois le futur.
Que diriez-vous aux jeunes ou futurs diplômés ?
Mon travail chez Fresenius est l’un de mes premiers emplois et je trouve que c’est un très bon endroit pour débuter sa vie professionnelle. On s’y sent rapidement à l’aise et intégré grâce notamment à la bonne communication entre les personnes et les services.
Tout ceci permet de demander de l’aide et des conseils plus facilement et ainsi progresser rapidement.